Comment équilibrer ses carences en micronutriments

Nous avons vu dans un article précédent pourquoi il est très difficile de ne pas se retrouver en carence de micronutriments. Dans cet article, nous allons explorer les pistes pour équilibrer nos besoins en micronutriments et ainsi ne plus souffrir de manque.

Bien sûr, ce travail demande généralement l’accompagnement d’un thérapeute, y compris quand on en est soi-même un. Il ne s’agit que de piste de réflexion et d’exercices simples on peut commencer à mettre en place dans sa vie.

Éviter les plats industriels

L’une des actions à la fois très simple et compliquée à accomplir est de consommer le moins possible de plats transformés.

C’est une tâche simple, car nous pouvons tous décider de ce que nous achetons et ce que nous mangeons. Cependant, elle est complexe car elle demande de prendre du temps pour se faire à manger. Dans notre société où notre temps est très sollicité, cela peut paraître compliqué.

Cela demande surtout de l’organisation et de mettre sa santé au premier plan.

Faire de l’activité physique

Voilà une deuxième action tout aussi facile et difficile à mettre en œuvre. Il est inutile d’aller à la salle de sport tous les jours ou plusieurs fois par semaine.

Aller au travail en vélo ou à pied, monter les escaliers plutôt que prendre l’ascenseur, faire quelques marches dans la semaine, voilà qui est suffisant pour améliorer son absorption. Tout le monde ou presque peut mettre cela en place.

Choisir des aliments de qualité

La qualité de ce que nous mangeons est essentielle. Pourtant, peu de personnes investissent dans des aliments de qualité. C’est totalement compréhensible, car il s’agit d’une tâche qui demande du temps ou de l’argent.

Notre société a mis en place la croyance que bien manger coûte cher, alors que ce n’est pas forcément le cas au contraire. Mais il faut prendre le temps de comprendre les éléments importants de notre nutrition et de notre santé.

Attention au label qui sont parfois trompeurs. Acheter bio peut parfois coûter plus cher pour avoir des aliments de moindre qualité. Rien ne peut remplacer l’investissement dans sa santé et son alimentation.

Trouver les aliments auxquels on est intolérant

Découvrir ses intolérances peut être difficile. Les tests sanguins classiques indiquent si nous souffrons d’une réaction immunitaire liée à notre intolérance, ce qui est une preuve que notre intolérance est très grave.

Cependant, une personne pour qui ces tests sont négatifs peut quand même souffrir d’intolérance moins grave.

Certains laboratoires ont mis au point des tests plus sensibles comme le test Melissa. Cependant, ils sont chers et pas toujours précis.

On peut choisir de tester ses intolérances en arrêtant un aliment que nous soupçonnons. Cette méthode fonctionne, mais elle demande de rester sans l’aliment pendant plusieurs semaines si nous souhaitons voir un résultat. Cela demande généralement du temps.

Si vous soupçonnez que vous souffrez d’une intolérance, le mieux est sans doute que vous alliez consulter un thérapeute professionnel qui pourra vous guider. Si vous pensez savoir quels aliments ne vous conviennent pas, vous pouvez essayer de les arrêter par vous-même.

Attention cependant à ne pas remplacer l’aliment en question par un autre possiblement plus inflammatoire. Par exemple :

  • Les aliments industriels sans gluten
  • Certains laits végétaux
  • Le lait délactosé

Il vaut mieux prendre le temps de se renseigner avant de se lancer.

Modifier sa flore

Le travail profond sur la flore demande généralement d’être accompagné. Les recherches sont largement revenus sur l’idée de tout traiter en prenant n’importe quel probiotique. Il est important de travailler spécifiquement.

Cependant, vous pouvez déjà commencer par diminuer votre apport de sucre, ce qui est une influence positive sur presque tous les aspects de la vie. Vous pouvez également consommer davantage de lacto-fermenté, comme des vrai yaourts, du kéfir, de la choucroute…

Il ne s’agit pas d’exagérer, mais en consommer de petites quantité régulièrement vous aidera à équilibrer doucement votre flore intestinale.

Il est souvent conseillé de consommer plus de fibres, cependant, c’est un outil à double tranchant. Trop de fibres sur une flore déréglée peut accentuer l’inflammation.

Se complémenter

Même s’il s’agit plus d’une béquille que d’une solution, les compléments alimentaires permettent d’apporter les nutriments dont on a besoin d’une manière directe.

Certains spécialistes de la nutrithérapie disent que nous sommes presque forcés de consommer des compléments alimentaires, tellement les aliments se sont appauvris en micronutriments. Sans aller jusqu’à cet extrait, on peut dire que les compléments alimentaires adaptés sont très utiles à certains moments de notre vie, par exemple lorsqu’il s’agit de remonter des réserves très basses d’une vitamine ou d’un minéral. Généralement, une bonne complémentation passe par le conseil d’un thérapeute. Vous pouvez également vous rendre dans votre pharmacie pour demander des conseils. Nous vous déconseillons par contre d’utiliser des compléments vendus en grande surface, sauf si vous avez reçu des retours positifs quand à leurs effets.

Être à l’écoute de son corps

Dans notre société, nous avons souvent perdu l’habitude d’être à l’écoute de notre corps et de nos sensations. Nous ne savons plus faire confiance à nos intuitions qui nous disent généralement avec justesse ce qui est bon pas pour nous.

Réouvrir un canal avec notre corps est un moyen très efficace pour nous permettre d’avoir les nutriments dont nous avons besoin.

Ceci prend généralement du temps et de la volonté, mais cela en vaut la peine, que ce soit au niveau de notre énergie, de notre santé ou de notre bien-être.

Si vous désirez en apprendre plus sur les micronutriments et la nutrithérapie, n’hésitez pas à consulter la page de notre formation.


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