Comment être naturopathe dans le monde moderne
Avec les transformations de notre société et les évolutions de la science, le travail de naturopathe a énormément changé durant ces dernières années. Là où les naturopathes étaient principalement des personnes un peu sauvages travaillant avec la nature de manière empirique, ils deviennent de plus en plus intégrés à la médecine en utilisant des approches reconnues par la science.
Qu’est-ce que cela signifie pour le naturopathe ? Est-ce que c’est transformation rapide est positive ou au contraire une menace pour la profession ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.
Le naturopathe du passé
Au fil de l’histoire, le rôle du naturopathe c’est considérablement transformé. Les premiers naturopathes étaient les sorciers les sorcières des tribus connaissaient l’usage des plantes et des différentes thérapies qu’ils utilisaient pour prendre soin des leurs. En plus de leur connaissance empiriques, ils s’appuyaient généralement sur des approches spirituelles et magiques.
Lorsque la société s’est organisée, ces naturopathes sont devenus des prêtres ou les premiers médecins utiliser la nature pour soigner les gens. L’arrivée de la religion chrétienne a fait perdre une grande partie de ce savoir qui a dû être caché. Bien que la naturopathie ait continué à exister, elle se faisait de manière beaucoup plus modeste et cachée.
Ils sont revenus plus tard, étant alors généralement appelés des médecins (ces médecins n’avaient rien à voir avec les médecins actuels). L’église interisant la plupart des traitements utilisés dans le passé, et beaucoup de connaissances ayant été perdu, ces nouveaux naturopathes ont dû recréer toute une manière de voir la vie. C’est ainsi qu’est née la médecine humorale, une manière spécifique et originale de voir la vie.
Avec l’arrivée de la science et du monde moderne (principalement la découverte des virus et des bactéries), une nouvelle médecine est apparue. Cette dernière, beaucoup plus axé sur les symptômes et moins sur le terrain, s’est rapidement imposée. En effet, elle a l’avantage de donner des résultats rapides et mesurables, même s’ils restent souvent superficiels.
Une séparation qui semblait définitive
Avec le développement des sciences biologiques et pharmacologiques, la médecine est devenue de plus en plus technique, s’éloignant de la vision holistique de la naturopathie. Au début, la plupart des naturopathes ont rejeté la vision médicale, accentuant le fossé entre ces deux approches de la vie pourtant complémentaire.
Avec le temps, les médecins ont vu les naturopathe comme des charlatans essayant de se faire de l’argent sur la santé des gens. De leur côté, les naturopathes voyaient les médecins comme des charlatans essayant de se faire de l’argent sur la santé des gens.
Grâce à son approche scientifique, la médecine a gagné le premier round et les naturopathes ont été relégué à un rôle de guérisseur sans vraie reconnaissance.
Une ouverture scientifique
Les choses auraient pu rester comme cela, mais avec le temps, la science a commencé à s’intéresser aux thérapies naturelles, à la recherche de remèdes pour compléter la pharmacochimie. Les connaissances ancestrales et empiriques ont alors été corroborées par des études scientifiques de plus en plus fréquentes à travers le monde.
Malgré cela, la plupart des médecins et des scientifiques continuent à ne pas croire dans la réalité des approches naturelles, préférant se concentrer uniquement sur l’usage de médicaments proposés par la pharma et rejetant la naturopathie dans l’ensemble.
De ce point de vue, la médecine traditionnelle Chinoise est mieux reconnue, sans doute parce que les Chinois ont mieux su l’intégrer à la médecine occidentale, principalement parce que cette dernière s’est répandue chez eux beaucoup plus tard.
Le naturopathe intégratif
Actuellement, la naturopathie se dirige vers une approche plus intégrative. Cela veut dire que les approches en thérapies naturelles et en médecine moderne se combinent afin d’obtenir le meilleur des deux mondes.
Cela amène l’avantage de pouvoir utiliser l’une ou l’autre approche en fonction de son efficacité dans une situation donnée. Les tests médicaux peuvent servir à sélectionner une complémentation en nutrition, des plantes pourraient être préférées à des médicaments pour leur absence d’effets secondaires, les deux approches pourraient se mélanger afin d’atteindre une efficacité maximale.
Il faut cependant faire attention de ne pas tomber dans les travers de l’autre approche. Par exemple, la médecine a généralement une approche symptomatique. Utiliser les plantes ou des compléments pour effacer les symptômes n’est pas une approche naturopathique. D’un autre côté, vouloir équilibrer absolument le terrain chez une personne qui a besoin d’un soutien urgent n’a pas plus de sens.
La naturopathie intégrative doit trouver son équilibre au milieu de deux approches que les visions diamétralement différentes ont séparés pendant des siècles. Cela demandera du temps et de l’habileté, mais permettra, j’en suis sûr, d’accompagner encore mieux les personnes en souffrance vers la santé.