Comment améliorer son hygiène alimentaire

Comme nous l’avons vu dans le dernier article, il n’est généralement pas facile de mettre en place et surtout de conserver une bonne alimentation, même si nous savons consciemment comment bien manger. Combien de nutrithérapeutes finissent par désespérer de voir leurs clients se montrer incapables de suivre un plan alimentaire, même simple, sur plusieurs mois !

Dans cet article, nous allons aborder des moyens pour contourner les obstacles mis en place par notre corps et notre inconscient.

Comprendre les rôles du conscient et de l’inconscient

Une erreur principale que fait notre conscient est de croire pouvoir tout contrôler. En confrontation directe avec notre inconscient, le conscient n’a aucune chance de l’emporter. C’est pourquoi la seule volonté ne suffit pas dans la plupart des cas à changer notre alimentation.

Il est nécessaire de comprendre les rôles de chaque partie de notre mental :

  • Le système nerveux involontaire gère plus de 99% de tout ce qui se passe dans notre cerveau et notre corps. Il est le seul capable de traiter autant d’informations en même temps.
  • Le système nerveux volontaire qui a pour fonction de donner des ordres au système nerveux involontaire, mais qui dans les faits est souvent « l’esclave » du système nerveux involontaire. Ceci est principalement dû à la mauvaise compréhension de la manière dont fonctionne notre cerveau et d’une mauvaise communication entre les différentes parties de notre mental

Il est très important d’arrêter de vouloir tout contrôler avec notre conscient, car il n’est absolument pas capable de tout gérer.

Ne plus manger ses émotions

Comme nous l’avons vu, nous avons souvent tendance à manger nos émotions. Pour éviter cela, il est inutile de vouloir combattre nos envies, mais il y a deux approches possibles :

Équilibrer ses émotions

Si nous parvenons à équilibrer les émotions qui nous bloquent, nous n’aurons plus de raison de manger pour compenser. Cela peut demander un certain temps, mais permet de se transformer sur le long terme.

Il y a un grand nombre de techniques pour équilibrer ses émotions comme :

  • l’EFT
  • la logosynthèse
  • la psychothérapie
  • la kinésiologie
  • l’hypnose
  • etc.

Certaines de ces techniques comme l’EFT sont faciles à apprendre et à appliquer, d’autres demandes plus de temps, mais peuvent se montrer redoutablement efficaces.

Imaginons que je mange du chocolat à chaque fois que mon patron me stresse au travail. Je peux déterminer quelle émotion ça fait jouer en moi, par exemple la peur de perdre mon travail. En utilisant l’EFT, je pourrais équilibrer cette peur et ainsi ne plus avoir besoin du chocolat pour compenser. Selon les cas, ce travail peut être presque instantané ou demander un certain temps.

Transformer son mode de compensation

Parfois, nous ne voulons pas travailler sur nos émotions. Nous voulons simplement arrêter de les manger. Il est alors possible de transformer nos réactions automatiques par des méthodes cognitivo-comportementales. C’est souvent ce qui est utilisé pour traiter les addictions.

Dans cette approche, nous changeons les liens faits par notre cerveau afin de modifier nos habitudes.

Reprenons l’exemple utilisé précédemment : si je mange du sucre à chaque fois que mon patron me stresse, je peux mettre en place une nouvelle habitude et par exemple aller marcher quelques minutes ou prendre quelques grandes respirations à la place.

Le principe n’est pas d’essayer de se forcer, cela ne fonctionnera jamais sur le long terme. Il est nécessaire d’utiliser des méthodes pour transformer ses circuits d be neuronaux et ainsi hacker son cerveau.

Plusieurs types de méthodes peuvent être utilisées dans cette approche :

  • L’hypnose
  • La PNL
  • Le coaching
  • La psychologie cognitivo-comportementales
  • Etc.

Modifier sa flore

Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, la flore a un gros impact sur la manière dont nous mangeons. Il est donc nécessaire de modifier sa flore si l’on souhaite retrouver une alimentation plus saine.

Équilibrer sa flore demande généralement un travail long et spécifique que seul un nutrithérapeute ou un naturopathe peut proposer.

Nous pouvons cependant avoir un impact très positif sur notre flore en mangeant moins de sucre et en consommant des produits lacto-fermentés, comme la choucroute, les légumes fermentés, le kéfir ou le kombucha.

Accepter d’être original

Tant qu’on se laisse emporter par les habitudes des autres, il nous est difficile de mettre en place une hygiène vitale qui nous correspond vraiment.

Avant de nous lancer dans une transformation alimentaire importante, il est important que nos proches acceptent et prennent en compte ces changements et nous soutiennent.

Il est aussi important d’accepter d’être différent et les réactions que cela peut créer chez les autres (par exemple si on ne boit plus d’alcool en soirée).


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *